Les Origines

Les historiens ont toujours cherché l’étymologie du nom de ce village. Tout ce que l’on peut dire c’est que, dans l’arrondissement d’Argelès, il existe deux Arcizans : le centre d’Arcizans-Avant se trouve à environ 4 km à l’Est de l’autre, c’est-à-dire du côté du Levant (ou Avant) et à 200 ou 300 m d’altitude en dessous de l’autre que l’on appelle Arcizans-Dessus.

Cénac Moncaut prétendait, en 1860, qu’Arcizans dérivait du mot « Arcade » mais on voit difficilement à quoi il faisait allusion.

Par ailleurs, ses habitants avaient la réputation d’être très indépendants, prompts à la bataille et s’étaient défendus contre les tentatives de conquêtes de leurs voisins. Ils formaient une communauté indépendante et leurs Bézis (chefs de maison) et leurs Cossous (consuls, administrateur) n’assistaient pas et n’étaient pas convoqués aux Assemblées Générales qui se tenaient sur la place de l’Oum à Aucun pour la vallée d’Azun ou dans le cloître de l’Abbaye de Saint-Savin pour la Rivière de Saint-Savi.

Mais, par contre, quand il y avait Assemblée Générale des vallées d'Argelès des Cossous des Vallées d'Argelès, ils y participaient tout comme les autres et à titre égal.

En remontant le cours de l'histoire, on se rend compte que cette commune est passée, au point de vue administratif, suivant les époques sous la coupe de la vallée de Saint-Savin, de l'Estrem de Salles ou du Val d'Azun quand elle n'a pas été reconnue tout à fait indépendante comme on le voit sur la Carte Historique tracée en 1932 par M. Heïd.

Bernard III, Abbé de Saint-Savin de 1059 à 1070, avait bien défini la ligne de séparation entre Arcizans-Avant et la vallée de Cauterets qui ne suivait pas toujours la ligne de partage des eaux car Arcizans-Avant avait empiété parfois sur la vallée voisine.

Il fit graver des croix sur les rochers et les énuméra sur une charte écrite en latin, qui est arrivée jusqu'à nous :

  • Crouts dera Espernas

  • Crouts de Trabessa

  • Crouts d'Aguileri

  • Crouts dets Bernadets

  • Crouts déd Cuyéou dé Souturon

  • Crouts déd Cuyéou dé Naberna

  • Crouts déd Tourmalet (au bas de la costa dé Cuyéou Frech)

  • Houn dé Cuyéou coup

  • Crouts d'Apriste Dessus

  • Cot dé Labâssa (en passant par la mountagna déras duas sérous et de cot d'Omi).

 

Une charte du 29 janvier 1920 montre qu'Arcizans-Avant avait ses propres pâturages, ports et montagnes, dont les habitants jouissaient seuls, en commun, et qui furent l'objet de réclamations.

Aux 14ème et 15ème siècle, on considérait qu'Arcizans-Avant était plutôt situé sur le versant du Val d'Azun (quoique la paroisse fasse partie Paschal du Monastère).

Les 28 Cazaous versaient des redevances à l'Abbé qui conjointement avec le Seigneur Bernard d'Arcizans y exerçait la basse justice. Les juges dépendaient du Seigneur.

Au moment du règlement du tribut des médailles, en 1348, cette commune faisait partie du Val d'Azun.

En 1567, elle figurait toujours sur la liste des communes de cette vallée et l'Abbaye y percevait des fruits et des émoluments.

En 1612, son dénombrement précisait qu'elle était située entre la Vallée d'Azun et la Ribère de Saint-Savin, mais qu'elle ne se rattachait ni à l'une, ni à l'autre. Ses limites étaient :

- coté Orient : Saint-Savin et Uz

- coté Occident : Sireix et Arras

- coté Septentrion : Lau et Argelès.

On y trouve, également des précisions sur les conditions d'existence au point de vue administratif: La concession de ce territoire à ses habitants est antérieure à l'an 945, mais le titre n'a jamais été produit.

Les cossous existent comme dans les autres communautés labedanaises.

Les assemblées des habitants se déroulent devant leur église. Les syndics ou leurs cossus participent aux assemblées générales des vallées qui se tiennent à Argelès. Ils participent aux élections des députés en se joignant aux habitants d'Azu, très vraisemblablement. Le comte Roi est Seigneur et, après lui, le seigneur particulier du domec d'Arcizans ou l'Abbé de Saint-Savin, chacun pour sa partie.

La basse justice appartient au seigneur du domec d'Arcizans qui la fait exercer par son Bayle et les consuls. La haute et moyenne justice appartient au Roi qui la fait exercer par les officiers de la Sénéchaussée de Bigorre siégeant à Tarbes.

Les fiefs, redevances et devoirs sont dus suivant leur nature, envers le comte, envers le domec du Seigneur d'Arcizans, envers l'Abbé de Saint-Savin.

En 1663, à l'arrivée des Maristes, Arcizans-Avant ne faisait pas partie de la Ribère de Saint-Savin. L'historien Jean Bourdette en apporta la preuve dans ses annales.

En 1730, un arrêt affirmait à nouveau qu'Arcizans-Avant était situé entre la Vallée de Saint-Savin et le Val d'Azun sans appartenir ni à l'un, ni à l'autre (pas plus qu'aux autres vallées du Lavedan).

En 1734, un reçu du relevé des impôts payés aux Aspois, adressé aux quatre consuls du Darré-Aygue, affirme, au contraire qu'Arcizans-Avant fait bien partie de la Vallée d'Azun. Mais, vers 1780, au moment où fut tracé la carte de Cassini, la commune d'Arcizans-Avant est portée très nettement dans la «Vallée de rivière de Saint-Savin ».

A la Révolution, en 1790, les cantons de la montagne furent créés et Arcizans-Avant rentra dans celui de Saint-Savin.

En 1806, les cantons d'Argelès et de Saint-Savin furent réunis pour ne plus en former qu'un dénommé « canton d'Argelès» et depuis cette date il n'y a pas eu de changement.

Au point de vue Arrondissement, Arcizans-Avant fut inclus dans celui d'Argelès, dès sa fondation en 1806, à la disposition des Districts qui avaient été créés par les lois des 14 et 22 décembre 1789, en même temps que le Département des Hautes Pyrénées, quand la province de Bigorre disparut.

Depuis cette date, Arcizans-Avant y est toujours resté mis à part la période 1926 à 1942 où la Sous-Préfecture d'Argelès-Gazost fut supprimée et rattachée à celle de Bagnères de Bigorre avant de reprendre son indépendance.


Le Blason


Arcizans-Avant, établi sur un éperon dans un îlot de verdure entre les vallées d’Argelès et d’Azun, fut réputé pour l’indépendance de ses fondateurs, prompts à la bataille et s’étant toujours défendus contre les tentatives de conquête de leurs voisins d’Azun et de la Ribère de Saint-Savin (XIème siècle).

Les érudits abbés Lacaze et Payou ont également découvert qu’à la fin du XIème siècle, Raméro I, roi d’Aragon, ayant fait appel aux Gascons contre les Maures, Bernard, seigneur d’Arcizans accourut, offrit son épée et réussit à s’emparer de Huescas, ce qui lui valut les honneurs dus aux bons chevaliers.

Ainsi donc, le château à tours carrées figurant sur le blason précité, symbolise le souvenir de ce vaillant seigneur.

La bande supérieure d’argent ornée des corneilles des vicomtes du Lavedan, entourant l’étoile d’or, serait une allusion aux seigneurs du lieu qui s’illustrèrent dans les Croisades puis au cours des combats contre les envahisseurs anglais et les Huguenots béarnais.

Leurs exploits célèbres furent exaltés dans une cantilène dont voici le plus populaire des refrains :

« Qu’en ey ua bouna estacade 
Plantada en moun cartaou
Aquo qu’ey era espada
Deu brabe Mayourou
At permé cop d’estaca
Sept qu’en ey tourneyat
At segound cop d’estaca
Diable u nou n’ey léchat »

Pour les ciseaux, selon Norbert Rosapelly, les habitants d'Arcizans reçurent autrefois le sobriquet d'Estalhancetas (estalhants veut dire ciseaux) étant réputés pour le haut degré de leurs vertus domestiques, sociables, sensibles et leurs sentiments nobles élevés et vaillants.

Ainsi peut-on interpréter la paire de ciseaux inscrite à la pointe de l'écu.

Une autre version se base sur la légende de la « Hount d’era Encantado » (voir Sobriquets et Légendes)

Vous trouverez ci-dessous, le blason de la commune d'Arcizans-Avant dont la définition est donnée par l'Armorial des Communes de France.



Sobriquets et Légendes

Les habitants d'Arcizans-Avant ont un Sobriquet « Eths talhancetas », les gens aux ciseaux

(ciseaux qui apparaissent aussi sur le blason du village).

« Estalhancelas, estlhants », ciseaux. - Les habitants sont très sociables et très sensibles ; ils ont des sentiments nobles et élevés, ils sont vaillants et possèdent au plus haut degré les vertus domestiques.

 

Mais la légende veut que :

 

Une jeune fille d'Arcizans-Avant, qui s'appelait Elisabeth, était un jour venue avec sa cruche à la houn d'era encantado, aperçut un bout de soie qui semblait couler avec l'eau et la voilà qui dévide aussitôt ce fil convoité. Pressée par la soif, sa mère la rapelle à grands cris.

 

 

Tentée par sa trouvaille qu'elle ne se décide pas facilement à lâcher, l'enfant répond avec douceur mais continue. Nouveaux cris, menaces de la mère. La petite décide alors de quitter la fontaine et rompt entre deux cailloux le fil dont elle tient déjà un gros poleton. Au même instant apparaissait la fée Margalide qu'un bout de soie retenait captive dans la roche, à l'orifice du jet d'eau. Eblouie et confuse, Elisabeth se sauve abandonnant son larcin et en fuyant elle entendait la fée qui chantait :

 

"Déra houn de Capdibere

Enta la houn det Bardèroun

Era nouste Margalide

Beill'et dié, era net qué droum."

On ajoute que Margalide, irritée, jeta à l'enfant ces paroles :

"Maldito sié era henno qui l'a portado, maïnado, per nou m'abé léchat sourti d'aci!"

Le lendemain, la mère était morte


Le Château du Prince Noir

Le Prince Noir

Surnommé ainsi à cause de la couleur de son armure, Edouard de Woodstock (1330-1376), fils aîné d'Edouard III, roi d'Angleterre et père de Richard II, est l'un des grands chefs militaires de la guerre dite de Cent ans.

Lieutenant général d'Aquitaine pour le compte de son père au début de la guerre de Cent ans, à 16 ans à peine,

il participe brillamment à la bailtaille de Crécy (1346). 

En 1356, il conduit une chevauchée dans le centre de la France qui s'achève sur la bataille de Poitiers où il écrase l'armée du roi de France, Jean II le Bon qu'il fait prisonnier.

Le traité de Brétigny (1360) ayant donné l'Aquitaine en toute souveraineté à l'Angleterre, Edouard III lui confie cette province érigée en principauté.

Mort avant son père, Edouard de Woodstock ne sera jamais roi d'Angleterre, mais entre dans la légende sous le nom de Prince Noir. Il semble qu'il n'ait jamais porté ce nom de son vivant.

Cette appellation apparaît en 1559, sous la plume du chroniqueur anglais Grafton. Les traditions locales attribuent aux Anglais de très nombreuses réalisations : constructions ou modifications de châteaux, surnoms de population, dénominations de villages.

Le Prince Noir donne son nom à deux édifices voisins le Castelnau d'Azun et le château d'Arcizans-Avant.

Anthyme Saint-Paul, en 1866, dans son article « Une excursion archéologique dans le Bigorre»

écrit : « Le château d' Arcizans-Avant, appelé aussi, je ne sais pas pourquoi, la tour de Prince Noir ».

Perret en 1880 laisse déborder son imagination : «Toutes les archives et légendes sont d'accord pour assurer qu'il fut construit par les Anglais eux-mêmes, maîtres des vallées, sur l'ordre de leur chef suprême. De là son nom, château du Prince Noir».

En fait, la Montre de Bigorre de 1285, signale à cette date la présence d'un château à Arcizans-Avant, donc avant la naissance d'Edouard de Woodstock. L'action du Prince Noir semble se limiter à une visite à Lourdes et Tarbes en 1362. Seule la tradition subsiste : tradition consacrée par l'arrêté du 29 janvier 1944 qui inscrit le site sous le nom de « Butte du château dit du Prince Noir ».

Le Château et sa Seigneurie 

Le Seigneur du village d'Arcizans-Dabant (Arcizans-Avant) était le chef de l'oustau du Doumec d'Arcizas situé sur une éminence, où il fut remplacé par un château féodal dont il ne reste aujourd'hui que le donjon et les murs d'enceinte.

Au donjon du 14ème siècle fut accolé vers 1500, un corps de logis divisé en deux compartiments carrés, terminés par un donjon carré, flanqué d'une deuxième tour et d'une tourelle d'escalier au centre des deux façades. Le Donjon a six mètres de côté, une porte percée tardivement donne accès au rez-de-chaussée. On entrait de plein-pied par une porte gothique ornée de moulures prismatiques dans la tourelle à pans coupés qui renfermait l'escalier. Deux autres portes donnaient sur l'intérieur. De nombreuses fenêtres éclairaient le château, les unes en ogive, les autres en plein-cintre, la plupart carrées. Une enceinte existait, mais il n'en reste rien. Le château est trompeusement appelé « Château du Prince Noir ». Ce Prince ne l'a pas construit et n'y est jamais venu.

La seignerie d'Arcizans fut possédée par :

La maison de Doumec, dite d'Arcizas

- Bemat d'Arcizas, vers 1050
- Arnaut Guilhem 1er d' Arcizas, vers 1080
- Ramon Arnaut 1er d' Arcizas, 1000 à 1114
- Bernat II d'Arcizas, 1127 à 1142
- Guilhem 1er d'Arcizas fils de Bernat II, 1145
- Arnaut 1er d'Arcizas, 1157
- Bemat III d'Arcizas, fils d'Amaut, 1170
- Ramon Arnaut II d'Arcizas, fils de Bemat III
- Arnaut Guilhem II d'Arcizas, fils de Ramon, 1267
- Ramon Arnaut III d'Arcizas, fils de Arnaut Guilhem, 1292 à 1326

- Dounet de Doumec d' Arcizas, fils de Ramon, 1328

- Manaut 1er d' Arcizas, 1337

- Ramon Arnaut IV d'Arcizas dit le Borgne, fils de Manaut, 1376

- Manaut II d'Arcizas, Donzel, fils de Ramon, 1391

- Bérard d'Arcizas, fils de Manaut, 1429

- Bernat IV d'Arcizas, fils de Manaut, 1439

- Ramon Arnaut V d'Arcizans, fils de Bemat, 1443 à 1459

- Manaut III dit Manautou d'Arcizas, fils de Ramon, 1459 à 1493.

- Louise, fille de Manautou épouse vers 1485 Arnaut Guilhem de Majourau, qui devient le 18ème Seigneur d'Arcizas de 1500 à 1530 environ.

- Bourtoumiéou de Majourau fils d'Arnaut Guilhem de Majourau lui succède vers 1530 jusqu'un 1583.

- Louise de Majourau héritière de Bourtoumiéou. Elle épouse Georges de Castets, Seigneur d'Arouille, qui devient ainsi Seigneur d'Arcizas de 1583 à 1597 environ.

- Louise de Castets, fille de Georges. Elle épouse Albiciade le Blanc de Labatut, Seigneur de Labatut. Ils sont vingt-troisième Seigneur et vingt-quatrième Dame d'Arcizas de 1596 à 1613

Son Histoire

En 1612, Albiciade vend la seignerie à Antoine de Mont d'Uzer qui à son tour devient Seigneur d'Arcizas vers 1614 jusqu'en 1626.

 

- Pierre Jean Auguste de Mont d'Uzer de 1626 à 1660, fils d'Antoine.

- Jean Antoine de Mont d'Uzer de 1162 à 1669, fils de Pierre.

- Philippe de Mont d'Uzer 1669, fils de Jean.

- Jean de Mont d' Uzer de 1694 à 1707, fils de philippe.

- Messire François de Mont d'uzer de 1721 à 1759, fils de Jean. De 1746 à ] 767, la famille

 

Dallier interrompt la possession de la famille de Mont d'Uzer.

 

- 1746 à 1747, Joseph Balthazar Dallier possède la terre d'Arcizas. Elle est ensuite vendue à Jean Louis de Berné qui devient le 34ème Seigneur d'Arcizas de 1768 à 1770.

 

Joseph de Rolland achète la seigneurie en 1772. A sa mort en 1775, son épouse Izabet Toinette de Mont d'uzer devient Dame d'Arcizas jusqu'en 1789.

 

Par son remariage le 8 janvier 1784, elle apporte la seigneurie à François Xavier de Bélesta qui devient le 37ème et dernier Seigneur d'Arcizas.

 

En 1789 prend fin la seigneurie d'Arcizas et le chateau reste à l'abandon.

 

1902, Monsieur Rémi Pahu est propriétaire du château. Il décède le 1er juin 1903.

 

Par la suite, Gabriel Anthian Sarbatx, puis Savin Anthian Sarbatx sont propriétaires de la demeure.

 

Le château est découvert à l'abandon en 1969 par Monsieur et Madame Doyen qui achètent les ruines en mai 1970. Ils entreprennent la restauration des tours et du corps de logis totalement détruits. Les travaux commencés dès 1970, s'achevèrent en décembre 1972.

 

Totalement restauré, le château est ouvert au public en 1977.

 

Actuellement le château ne se visite plus, il est propriété privée.


L'Eglise

Depuis 830, l’église de l’Assomption (consacrée à Saint-Martin), orientée est-ouest, est implantée au cœur du village. Son clocher monumental à trois coyaux le domine. Il abrite quatre cloches de 70 à 250 kg dans un petit clocheton au dessus de l’ancien autel, un « chimboulet » que l’enfant de chœur faisait sonner au moment de l’élévation.

A l’intérieur, le retable exécuté par CLAVERIE de style baroque régional du XVIIIe siècle, le baptistère du XVe siècle enfermant une cuve en pierre du XIe siècle, un beau tableau représentant le reniement de Saint Pierre du XVIIIe siècle, restauré grâce à la générosité des paroissiens et enfin une tribune à deux niveaux.

 

C’est un édifice roman d’une qualité architecturale exceptionnelle, classé le 21 mars 1975 à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

Des réparations successives, en 1970, puis en 1998, diligentées par l’architecte des bâtiments de France, ont permis d’assainir les murs, de remplacer le plafond du XVIIe siècle et de le décorer d’un ciel étoilé de motifs au pochoir avec reprise des faux marbres sur les clefs de voûte et les nervures.

Des efforts sont poursuivis par la municipalité pour conserver et embellir l’édifice : aménagement du parvis avec installation d’une fontaine et, récemment, entretien du parquet du chœur.

Des chorales et groupes musicaux utilisent ses qualités acoustiques pour enregistrer leur répertoire et donner des concerts